Bistouri oui oui : 8/01/04
Coucou les freaks !!!
Suite à la lecture de mon
corps en procès et des conversations ( nombreuses et variées il faut le
préciser :op !!! ) que j’ai pu avoir avec Toi/Ludwig Trovato, 2 points/thèmes me semblent important à aborder
: le corps et le langage, évidemment intiment et profondément liées. Je pense
que la phrase “ si on ne formule pas on n’est rien “ extraite du livre résume à
peu près tout ce que j’entends par là.
Ceci dit je vais lister
tout ce qui me passe par la tête pour la préparation de l’émission et on fera
le tri et les connections logiques par E-mail ou le jour de la rencontre.
Euh…au fait il me semble
évident que tout le contexte judiciaire qui est évoqué dans le livre ne sera
pas évoqué ou peu et que le côté E=M6 du “ qu’est-ce que le transsexualisme,
transgendérisme ? “ est à proscrire parce que…bah on sait déjà ce que c’est
.
·
L’auto-construction:
En dehors de tout repères/codes, normés / hétéronormés / homonormés à réappropriation du discours sur soi et de ce corps devenu sien/tiens (être
acteur de son propre parcours, sa propre identité et non plus victime). En gros
qu’est ce qui fait que ce récit autobiographique se distingue des autres récits
très-transnormés ?
·
Le passage dans la
sphère publique des tabous que sont l’identité “ hors-norme “ et la sexualité
par la parution de mon corps en procès. Pourquoi ce besoin ? Cf l’a
juxtaposition cohérente et fluide entre des parties à tendance
juridico-judiciiciaire et d’autres plus fortement porno-érotiques à priori non
nécessaires pour la trame judiciaire sujet-prétexte à aborder “ l’inconvenant “
, “ à bousculer “. Notion de morale/transgression/résistance. ( Lou, tu me
coupes si je me plante quand je parle de sujet-prétexte, je ne suis pas sûrE de
bien faire passer ce que je veux dire ).
·
Le passage d’un
regard externe mais investi
(auteur-réalisateur) sur des artistes où la présence du corps/ des corps
est très forte (pasolini, klaus rinke, billy T. Jones, yan pei-ming… à langages des corps) à un regard sur soi et devenir
soi-même sujet par le biais d’un autre média, l’écriture comme s’il s’agit dans
ton cas / le cas de L. de ne plus montrer le langage du corps/ des corps mais
que le corps lui-même se fait langage.
·
L’importance du
langage (sous toutes ses formes) parce que “ si on ne formule pas on n’est rien
“ … le langage définit et donne donc la représentation de soi aux autres et
inversement, est le support de la communication, de la transmission de ses
ressentis et de son expression…: Importance du rapport langage / corps / images
/ représentations; il prend d’autant plus d’ampleur dans le cadre trans dans la
mesure où le référentiel n’est pas défini et qu’il faut imposer ses propres
codes, son propre référentiel, son propre vocabulaire..son propre langage pour
se faire comprendre et entendre des autres et non plus se soumettre à un
discours rapporté sur soi.
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Projets et ambitions
: au niveau de l’écriture ou de l’image
ou autre d’ailleurs…
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Les impacts et enjeux
de la parution de mon corps en procès.
·
Un coup de gueule,
une envie ?