Le 9 octobre 2003, notre première émission et une première expérience pour Carine, Vincent et moi.
Tom, intervenait déjà depuis quelques temps dans les différentes émissions LESW et, il nous a un jour contacté en nous annonçant la possibilité d'un crénaux horaire. Il a bien entendu l'idée d'une émission "Trans". Nous avons évidemment répondu présent.
Je trouve qu'on a pas mal assuré pour une première ... et il règne une très bonne ambiance dans le studio.
En attendant la possibilité de mettre l'enregistrement audio en ligne, je ne suis en mesure de me souvenir, dans les grandes lignes, qu'il a essentiellement été question de [l'incontournable] colette et du "que sais-je", qu'elle a commis, sous la forme d'un mini-débat entre Tom et Carine. C'est une discussion qui reviendra souvent au cours des émissions pour démontrer sa transphophie, démonter ses arguments pour, finalement, renvoyer à colette les contradictions qu'elle oppose aux transsexuelLEs.




Pourquoi une émission de radio « trans' » ?

Parce que beaucoup de gens, des médecins, des psychiatres, des psychanalystes, des historiens, parlent des trans.

Ces gens parlent de nous, expliquent ce qu’ils pensent de notre démarche, de nos existences….

Ils ont un avis sur le pourquoi des choses, au nom de leur morale, de leur religion, de leur conception personnelle de la société. Parfois de leur opinion politique, aussi.

Mais des trans qui parlent des trans, pas « au nom des trans », mais « de l’intérieur », du côté des gens qui vivent les réalités, les diversités de « l’être trans », ça, c’est assez nouveau.

Il est temps que les trans s’approprient les espaces publics. Qu’ils parlent des réalités qu’ils/elles vivent, pas de ce que les autres racontent à notre sujet.

Il est temps que les trans expliquent les notions, les variétés, les subtiles différences, entre les travestiEs, les transgenres, les transsexuelLEs, les queer, les mutantEs à naître et encore à inventer… les gender-queer, les gender-variant, les trans-fluid et touTEs celles et ceux qui vivent dans les réalités de mondes dépouillés des contraintes de l’hétéronormativité et du psycho-carcéral.

Il est temps que nous existions.

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