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Le Quotidien de TETU du 09/03/2006 - LES DERNIERES INFOS François Hollande s'engage sur le dossier des trans : Après avoir
manifesté rue de Solférino au siège du PS (lire
Quotidien du 15 février), les militants trans d'Act Up-Paris
n'étaient repartis qu'après avoir reçu l'assurance
d'un rendez-vous avec François Hollande pour évoquer la
situation des transsexuels et des transgenres en France. Promesse tenue,
puisqu'un long entretien a eu lieu hier soir, mercredi 8 mars, entre
les militants et le premier secrétaire du PS, accompagné
de François Vauglin, responsable des questions LGBT, Adeline
Hazan, secrétaire nationale chargée des droits de l'homme,
et Yves Chenay, délégué national chargé
de la lutte contre le sida. Le PS, qui, en février dernier ne
se disait pas encore tout à fait prêt sur ces questions,
a affirmé qu'il soutiendrait la proposition d'une dépsychiatrisation
du parcours de soins tel qu'il existe aujourd'hui lors du processus
du changement de sexe, rapporte Pauline Londeix d'Act Up-Paris. L'évaluation
et la formation des médecins aux opérations de changement
de sexe ont également été évoquées.
Le PS s'est engagé pour la mise en place d'études épidémiologiques
sur l'infection du VIH au sein de la communauté trans ainsi que
des campagnes de prévention ciblées sur le sida. En revanche,
les socialistes veulent encore réfléchir à la question
du changement d'état civil et de l'accompagnement administratif
qui devrait le suivre, notamment en ce qui concerne l'attribution du
numéro de la carte vitale et le prénom d'usage figurant
sur la carte d'identité qui pourraient être modifiés
au début et non plus en fin de processus de changement de sexe.
Maintenant, nous attendons un courrier de confirmation de leurs engagements.»
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(03/03/2004) Circulaire du 4 juillet 1989 Le 27 janvier 2004, la cour de cassation rejetait (pour le texte de l'arrêt, rendez-vous sur la page de l'émission du 29 janvier), dans ses attendus, la justification d'une cpam faisant état d'une circulaire ministérielle qui énoncerait que seules les interventions chirurgicales intervenant dans les hopitaux publics donnaient lieu à prise en charge. La CNAM opposait cette circulaire aux chirurgiens du privé, jusqu'il y a peu, pour les obliger, sous forme de pressions et chantages au risque de dénonciation auprès de l'ordre des médecins, d'arrêter d'opérer les transsexuels. Ainsi, depuis bientôt un an de nombreuses personnes essayaient de mettre la main dessus. Nous avions fini par la nommer "la circulaire fantôme". Je ne sais pas encore par quel miracle
Tom se l'est procurée mais, toujours est-il, que je
ne comprends pas pourquoi il a été interprêté
que les interventions devaient se faire uniquement dans le
public car ce n'est pas ce que je lis ; il est fait mention
de la mise en place de protocole mais nulle part que les interventions
dans le privé ne seraient pas remboursées, bien
au contraire : "la nomenclature générale
des actes Professionnels ne définit pas le champ de
l'assurance maladie à l'hôpital public" Lire la circulaire du 4 juillet 1989 (réponse du ministre au directeur de la cnam)
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LA LETTRE D'INFORMATION
D'ACT UP-PARIS N°62 - 14 février 2004
En janvier 1999, des manifestants anti-pacs criaient : "les pédés au bûcher". Des paroles aux actes, le pas a été franchi. Pourtant, malgré les violences répétées, malgré les insultes que nous subissons chaque jour, nous n'arrivons pas à réagir collectivement. Quand nous le faisons, c'est de façon isolée et dispersée. De leur côté, les politiques, Jacques Chirac en tête, se contentent de paroles de compassion tardives, mais ne cessent de reporter à plus tard les mesures nécessaires pour combattre l'homophobie. Nous appelons à un grand rassemblement communautaire samedi 21 février, dans le Marais, à 19 h 30. Les gays, les lesbiennes, les bi et les trans doivent se mobiliser. Parce que nous devons être solidaires des victimes de ces agressions. Parce que nous sommes tous et toutes concernéES. Qui d'entre nous n'a pas subi la violence homophobe, verbale,
physique ou sociale ? Nous invitons chacunE à venir débattre avec nous pour organiser ce rassemblement, pour créer un front uni afin d'obtenir, enfin, des dispositions assurant notre protection. Assemblée Générale,
mardi 17 février, 19 h 30. |